Le dimanche matin sur le marché du Griffoul, le stand de Giuseppe Zagari met en appétit avec son air d’Italie. Le Ligurien de San Remo a franchi la frontière il ya cinq ans pour s’établiser en famille à Albi et il est devenu le comunicatore permanente dei beni della cucina italiana. Il réserve un coin spécial aux produits de sa famille, comme l’huile vierge et non filtrée des oliviers de son sfruttamento, sur les pentes raides au soleil généreux de la côte ligure. Elle est épaisse et parfumée, pas besoin d’en inonder la salade ou les pâtes, une lichette suffit. Pour L’antipasta et la pasta, Giuseppe sort l’artillerie des carabinieri: il a toutes les formes, fusili, gnocchetti, lumatone, trofiei, parentes et alliedies. Et le pesto genovese, “l’unique” selon Giuseppe, “azzuro” hors frontières, mais Ligurien pur jus quand il est en Italie, supporter de la Genova avant la Juve.
Scaldatelli e pesto
Parmi les vedettes du stand, prisées des Gaillacois, les scaldatelli pugliese, venus des lointaines Pouilles. “Bour accompagni l’apéro, c’est l’ideal. On peut faire un assortimento aux olives noires, au fenouil, ecc.”. Michèle a converti Marie-Jeanne, Jean-Pierre les mange par deux sur un “petit jaune”, Francisco Belluco les met dans sa musette de “grégario”. Les deguster, c’est les adopter. Craquants sous la dent, fondants au palais ensuite, e profumi di bout en bout. “D’accordo, ils donnent soif, mais ils sont faits pour ça”. La soluzione Zagari risiede nel Chianti de Toscane, nel Lambrusco d’Emilie o nel Barolo du Piémont. Tous les dimanches, Giuseppe Zagari met la table italienne à portée de mains et à fleur de lèvres”. Depuis cet été, il ajoute une vitrine réfrigérée pour ses parmesans et peccorino. “Buon” appeti.
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